Le Beurre, l'Argent du Beurre et les Pots Cassés !

Vous Vous doutez bien que si la seule contre-partie du Changement de Cap de Papa avait été le manque de temps pour alimenter le blog, ça aurait été presque drôle...

D'abord il a fallu faire face à la perte "directe" de salaire. Parce que oui, Nous ne quittons pas forcément un emploi pour un meilleur salaire et le salaire n'est pas toujours négociable. Mais heureusement, pour le coup Nous ne parlons que de perte "directe". Quesako ? En gros, oui, la ligne salaire sur le compte bancaire est moindre. Mais !
Si Nous effectuons le ratio entre le salaire mensuel et le nombre d'heures effectives de travail, Nous sommes gagnants. En d'autres termes, Papa gagne moins parce qu'il est d'avantage présent. Du coup, c'est un peu un faut débat.

En suite, se retrouver tous les deux dans l'enseignement **attention, Nous ne sommes encore un vrai couple, Nous ne dépendons pas du même ministère !**, c'est également mitigé...
Pour rappel, Papa est trop vieux pour aller à la garderie pendant les vacances scolaires !!! La loose !!! Alors pour de vrai, ça c'est le point positif. Avoir du temps ensembles, en famille, en couple, 16 semaines par an, ça permet non pas de partir plus en vacances car financièrement ce n'est toujours pas possible mais de se retrouver. Et ça fait du bien. De lever le pied plus régulièrement face au quotidien, c'est bien, BIEN cool. En six mois de temps, Nous n'avons jamais autant avancé dans les travaux de la maison qu'en dix ans **et oui, Maman a vraiment beaucoup de choses à Vous montrer malgré le manque de temps !**.
Mais en contre partie, Nous sommes complètement coincés face aux aléas du quotidien. Si avant, Papa avait la possibilité de poser une journée par ci par là, au besoin... Si avant, Papa pouvait compensé par un peu de télétravail **même si ça reste encore trop mal perçu Nous ne savons pas pourquoi !?!**... Aujourd'hui, Nous Nous retrouvons avec deux emplois temps parfaitement inflexibles. Si ça peut carrément faire méchamment chier, il faut s'en acomoder.

Nous avons dit ADIEU à Notre Mutuelle d'entreprise...
Si Maman a vite saisi que SA Mutuelle puait la Merde et n'aurait d'utilité que si elle mourrait, la Mutuelle d'entreprise de Papa était très bien. Ou plutôt, elle faisait ce que devrait faire N'IMPORTE quelle Mutuelle, prendre le relais là où la sécu n'est pas compétente. Et comme, cette Mutuelle était vendue de base avec son métier, Nous n'avons jamais eu à "chercher" de ce côté là.
Sauf que voilà, en quittant son emploi, Nous l'ignorions, mais Nous allions découvrir le monde des Mutuelle. Du coup Maman est arrivée à la conclusion que ce n'est pas SA Mutuelle qui puait la Merde **un peu quand même**, mais qu'en dehors des Mutuelles d'Entreprise, elles se tiennent toute la main et se font concurrence pour savoir laquelle serait à la fois la plus chère et la plus inutile. Nous en découvrons tous les jours, c'est beau l'apprentissage de la vie ! Mais rassurez Vous, avec pour le moment cinq paires de lunettes sur sept et orthodontie qui pointe doucement le bout de son nez, Nous allons certainement en découvrir encore d'avantage. Hors de question de Nous reposer sur nos lauriers...

Le petit dernier, pour bien insister que le fait de changer de métier était vraiment primordial : Maman se retrouve "Maman-Solo" quatre jours par semaine.
C'est quelque chose que Nous savions bien avant que Papa postule à cette annonce. Si il voulait réaliser son rêve, ça impliquerait forcément une prise de distance. Et cette distance, encore une fois, il Nous faut l'accepter et faire avec.
Les quinze premiers jours ont été très compliqué, les Pilous ont eu beaucoup de mal à comprendre que si le quotidien de Papa et Maman allait être fortement impacté, le leur également. Depuis, rien est facile, mais ça se fait. Il y a des soirs plus simples que d'autres... La principale difficulté de cette situation reste le fait que face aux aléas du quotidien, Maman est sa propre solution, il n'y en a aucune autre.
Mais ça, c'est pour le côté de Maman...
Du côté de Papa, il a fallu trouver un logement, pallier aux frais du quotidien doublé **hé hop ! On revient subtilement au premier point de cet article et on recommence...**...

Et finalement, malgré tout ça, le bilan n'est que positif !
Quand il faut changer, il faut changer.